Un Herbretais s’est fait piquer par des frelons asiatiques, le 20 juillet dernier. Cet insecte prolifère en Vendée et les moyens de lutter contre l’invasion sont limités.
Piqué à la lèvre, Jérôme Pineau, un éleveur herbretais, s’est fait subitement attaquer par des frelons asiatiques, le 20 juillet dernier : « J’enfonçais un piquet dans le sol avec une masse, lorsque quelque chose m’a piqué très fort à la lèvre, se souvient-il. Là, j’ai tout lâché et je me suis enfui en courant sur plus de 40 mètres. Je me suis roulé par terre pour me défendre. Je ne savais pas ce que c’était ! » Si un enfant, une personne âgée ou quelqu’un d’allergique aux piqûres d’insectes avait été à la place de Jérôme Pineau, les conséquences auraient pu être bien plus graves : « Heureusement que j’ai eu le réflexe de courir et de m’éloigner du nid », confie-t-il. Finalement, l’éleveur s’est fait piquer deux fois à la lèvre. Il a dû se rendre chez le médecin qui lui a prescrit des médicaments et l’a gardé en observation. « C’est vraiment douloureux, je ne souhaite à personne ce qui m’est arrivé ! » conclut-il.
Une hécatombe pour les apiculteurs
Le frelon asiatique est un mangeur d’abeilles, redouté des apiculteurs. « Ils tuent environ une abeille à la minute, s’inquiète Jean-Bernard Texier, un apiculteur. Les ruches qui sont à proximité sont condamnées. » Le vespa velutina (son nom savant) peut porter atteinte à la biodiversité en hachant menu les insectes pollinisateurs sauvages. Sa multiplication non maîtrisée représente aussi un enjeu de santé publique : « Même sur les chemins balisés, il faudra désormais se méfier en allant se promener », prévient Nicolas Tesson, expert de la Fédération des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGdon) Vendée. Même s’il n’est pas plus agressif que son cousin européen, il convient de se tenir à plus de cinq mètres du nid, pour ne pas subir les foudres des ouvrières.
Prolifération impressionnante
Débarqué accidentellement en 2004 sur le port de Bordeaux, dans des poteries chinoises, le frelon asiatique prolifère dans le Sud-Ouest. Cette espèce invasive, croqueuse d’abeilles, remonte vers le Nord en passant par la Vendée, où 14 nids ont été découverts en 2009. La Vendée est le premier département à mettre en place un plan d’action. Le conseil général fournit des pièges et prend en charge une partie de la destruction des nids. 160 € sont remboursés lorsque l’accès au nid est difficile et 75 € lorsqu’il est plus facile à atteindre. La prestation des entreprises peut coûter jusqu’à 500 € aux propriétaires concernés.
Un combat perdu d’avance
La lutte passe par la détection et la destruction des nids, la plus précoce possible. Objectif : éviter la dissémination des femelles fondatrices hébergées par un nid mature. « Un nid est capable de contenir plus de 2000 insectes et peut receler près de 200 fondatrices. Ces dernières peuvent, en théorie, engendrer autant de nouveaux nids l’année suivante, explique l’expert du FDGdon Vendée. Si les gens découvrent des nids, ils doivent le signaler mais ne pas agir seuls pour des raisons évidentes de sécurité. » Comment faire ? Appeler la FDGdon au 02 51 47 70 61.
Source : ouest-france.fr
bonjour je suis très inquiet je viens de trouver mon premier frelon asiatique devant mes ruches en vol stationnaire et d’attaque sur les butineuses entrantes dans les ruches (je lui ai fais un sort avec la tapette à mouche)deux heures plus tard un nouveau frelon était sur le mème site
quel est le meilleur piège recette ???
les apiculteurs sont t’ils condamnés ???
dans quel rayon proche du nid le frelon sévit-il?
après observation attentive (les pièges attirent les guêpes qui attirent les frelons)comment repérer le nid ??? merci de me répondre très rapidement